jeudi 3 février 2011

Le crépuscule du Che

Étrange cette pièce de théâtre, mais je la recommande à beaucoup de monde. Quelques jours après, j'y pense encore.

J'y suis allé un peu à reculons sans trop savoir ce que j'allais découvrir: une pièce sur le Che, je pensais que ça allait être ringard. On en voit tellement partout du Che que son image ne veut plus rien dire. Ors, cette pièce désacralise l'icône que l'on connait tous et aborde l'homme à travers son engagement et sa philosophie.

On se retrouve durant plus d'une heure avec "El Comandante Che Guevara", quelques heures avant son exécution dans une école perdue de la forêt bolivarienne. Est présent un journaliste ayant reçu une bourse des États-Unis afin de retracer les derniers moments de la vie du Che. A travers des dialogues très violents, José Pablo Feinmann, met en scène "le dernier procès" du Che auquel nous n'avons jamais assisté. Il présente un homme faisant face à ses actes, ses engagements, ainsi que ses doutes. On balaye l'histoire de Cuba à l'Afrique. Des années après sa mort, le Che découvre à travers le témoignage de ce journaliste une société "où les gens de gauche deviennent des progressistes et où l'on appel le peuple: les gens".

C'est jusqu'au 27 février au théâtre du Petit Montparnasse.
L'affiche est très moche, c'est dommage. Anne Goyer, artiste-peintre a réalisé une toile magnifique, énorme que l'on découvre au début du spectacle.

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