J'ai profité du nouvel an pour me perdre du côté de Buenos Aires. Une petite semaine au chaud remplie de découvertes, de rencontres et de fêtes. Une semaine aussi à pratiquer un espagnol qui me manque. La ville est remplie de fresques immenses courant d'immeubles en immeubles sans trop de limites. La peinture reste fraiche et l'effervescence artistique se ressent à travers chaque rue. J'ai été enchanté par cette ville aux facettes multiples, mélange agréable de New York, de Madrid et de la Havane. Un quartier m'a particulièrement attiré, celui de la Boca où les anciennes maisons de pécheurs ont été repeintes en couleur criardes. La zone remplie de vieilles usines abandonnées est occupée par les artistes.
C'est dans ce même quartier où les œuvres aussi diverses soient-elles, se cachent à chaque recoin de rue que j'ai fait la rencontre assez folle d'Eloisa Cartonera. À l'angle d'une rue, se trouve une petite boutique aux vitrines pleines de couleurs où se cache un petit atelier d'édition manuel. Eloisa, cigarette et Maté à la main accompagné de son ami, peignent des bouts de carton au pochoir et au pinceau. Ils créent avec un vieille presse, des livres aux éditions limités (50 exemplaires max) aux couvertures de cartons récupérés dans les poubelles du quartier. Les textes viennent de toute l'Amérique latine ou plus généralement d'écrivains locaux.
Vous pouvez découvrir leur travail sur leur site internet: http://www.eloisacartonera.com.ar
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